الأربعاء، 21 سبتمبر 2011

En 2010, des projets ambitieux mais des lacunes qui persistent, souligne un écologiste

Liban
Environnement
En 2010, des projets ambitieux mais des lacunes qui persistent, souligne un écologiste

mercredi, septembre 21, 2011


Mazen Abboud, au centre de la tribune, s’exprimant au cours de sa conférence de presse.

L’écologiste Mazen Abboud publie son rapport annuel sur l’environnement et le développement durable.

En matière de développement durable, l’année 2010 aura été celle des projets ambitieux dans les différents ministères concernés (Agriculture, Environnement, Énergie). Le succès a cependant été au rendez-vous pour le ministère de l’Agriculture, qui a réalisé plusieurs de ses objectifs. Telles sont certaines des remarques faites hier par l’écologiste Mazen Abboud, fondateur d’un rassemblement d’ONG au Nord, qui présentait son rapport « Le Liban et l’environnement 2010 » au cours d’une conférence de presse au siège de l’École supérieure des affaires (ESA), à Clemenceau.

Dans son rapport, Abboud s’attaque aux sujets chauds des déchets ménagers, des dépotoirs sauvages, de l’énergie, de l’agriculture. Le rapport s’étend aussi sur une analyse du plan du ministère de l’Environnement (2010-2012), élaboré dans le cadre du précédent gouvernement. Il évoque aussi certaines dissensions internes au sein de ce ministère, dissensions qui sous-tendent l’adoption de certaines lois, notamment la loi sur l’énergie. Il s’attarde sur les perspectives de forage de pétrole, assurant que ces opérations, si elles ont lieu au large des côtes libanaises, doivent tenir compte des impératifs écologiques.

Le rapport consacre le plus grand nombre de pages au problème du jour, celui de la gestion des déchets ménagers. Abboud se dit favorable à la technique de « Waste to Energy » (une sorte d’incinération où le traitement des déchets est utilisé pour la production d’énergie) adoptée par le gouvernement, mais espère que ce plan sera effectivement appliqué, contrairement à d’autres qui l’ont précédé. Il déplore que le feuilleton du dépotoir de Saïda n’ait pas encore été résolu.

Abordant le sujet de l’eau, Abboud a estimé que l’État devait seulement exécuter les projets de barrages qui sont les plus nécessaires et les plus rentables, pour éviter au maximum les dégâts écologiques résultant de telles infrastructures. Il a critiqué également l’absence d’un plan clair pour l’augmentation de l’effectif du ministère de l’Énergie, exprimant sa crainte de la formation d’une sorte d’administration parallèle de consultants contractuels.

Sur un plan agricole, l’écologiste a appelé à la construction, par le Plan vert, de lacs artificiels dans les montagnes. Il a appelé le ministre de l’Agriculture à poursuivre ses efforts pour renforcer la sécurité alimentaire.


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