السبت، 31 ديسمبر 2011

Les carrières, une histoire sans fin

L' Orient Le Jour Les carrières, une histoire sans fin En l’absence d’un gouvernement central puissant qui applique les lois, les atteintes à l’environnement ne se comptent plus. Les carrières sont un des fléaux les plus marquants. Mohamad Ahmadiyeh et Mazen Abboud font le point sur la situation. «Sous couvert d’un permis pour construire un dépôt destiné au stockage du sable, pour élargir une route ou pour aménager un lac artificiel ou un vignoble, les exploitants des carrières ne manquent pas d’imagination pour contourner la loi et ronger les montagnes», déplorent nos deux écologistes. Les carrières surgissent partout sans qu’aucun plan directeur national d’organisation n’ait pu en venir à bout. Certaines zones sont plus touchées que d’autres mais, du nord au sud, toutes sont concernées. À Dahr el-Baïdar, des pans entiers de la montagne ont disparu. À Maïrouba, la montagne est éventrée. Aïn Dara est dévastée par des carrières géantes. Des camions chargés de pierres de toutes tailles dévalent la montagne, en route vers les chantiers où poussent des immeubles. L’explosion du nombre de carrières a suivi le boom immobilier. Quel serait leur nombre, aujourd’hui ? « Il n’y a pas de recensement officiel, car la plupart travaille sans permis », affirme Mazen Abboud. Quant à Mahmoud Ahmadieh, il pense qu’il devrait y en avoir plus de mille « car, dit-il, en 1995, Dar el-Handassah avait recensé 464 carrières et 263 sablières. L’étude montrait aussi que 64% des carrières n’avaient pas de permis, 71% n’appliquaient pas les lois, 70% étaient menacées d’effondrement et 60% étaient un danger pour la santé publique. » Appliquez les lois existantes « Pourtant, les lois qui réglementent les carrières existent. Il suffit de les appliquer, martèle M. Ahmadieh. Il nous faut des dirigeants intègres. Depuis 1983, des centaines de milliers de dollars ont été dépensés pour établir des plans qui organisent l’exploitation des carrières au Liban. Aujourd’hui, ces études ont disparu ou elles croupissent au fond des tiroirs des ministères. En 2002, le décret-loi n°218 a permis au ministre de l’Environnement d’arrêter toute personne exploitant une carrière sans permis. Le ministère de l’Environnement peut aussi refuser l’octroi de permis aux entrepreneurs qui n’appliquent pas les conditions générales pour l’exploitation des carrières. La réglementation de ce secteur piétine toujours.» « Obtenir un permis pour exploiter une carrière n’est pas une mince affaire, explique M. Abboud, car ce permis est soumis à de nombreuses contraintes réglementaires. La procédure est longue et exige plusieurs signatures. Le carrier doit aussi déposer une caution financière (4500LL/m3 de pierres et de sable extraits) pour garantir la réhabilitation du site (terrassements et reforestation) après son exploitation. De plus, le permis n’est valable que pour une période déterminée. » Qui applique cette règlementation ? « Malheureusement, poursuit M. Abboud, le pays est rongé par la corruption et le clientélisme**. Les propriétaires des carrières sont le plus souvent des politiques, de grands leaders ou bien ils sont protégés par eux. Au Liban, chaque leader gère son fief et protège ses partisans car il a besoin de leurs voix pour être réélu. Il va donc satisfaire ses hommes et les laisser exploiter la carrière sans appliquer la loi pour qu’ils se fassent de l’argent. Ils ne se soucient guère de l’avenir du pays. » Quelles solutions ? Pour concilier développement des carrières et développement durable, Mazen Abboud propose de faire un calcul simple : attribuer une valeur aux effets négatifs des carrières et comparer ces chiffres aux gains engrangés par le propriétaire d’une carrière. Si la valeur des effets négatifs est supérieure aux gains, il faut arrêter la carrière, la réhabiliter et importer du sable, des pierres et du gravier. D’autres occupations seront fournies aux ouvriers. M. Ahmadieh n’est pas contre les carrières, car le pays se construit et se développe, mais à condition qu’elles soient conformes aux lois et qu’elles soient réhabilitées en fin de vie. « Appliquons nos lois et tout ira mieux», dit-il aux jeunes. Mazen Abboud invite les jeunes à s’engager dans la vie publique (scoutisme, associations) et de faire pression sur leurs parents pour que l’éducation qu’ils leur donnent soient conforme à leur façon d’agir. « Nous devons arrêter la défiguration du pays du Cèdre pour qu’il reste beau et viable pour nos enfants et les générations futures. » L’impact des carrières sur l’environnement Au Liban, la méthode du pointage et du dynamitage est utilisée pour extraire les roches. Les trous de forage sont remplis d’explosifs. L’explosion successive des trous fragmente grossièrement la roche et l’abat. Elle provoque aussi des fissures dans la région proche de la carrière. Les polluants liquides (huiles) dispersés dans la carrière s’infiltrent par ces fissures jusqu’à la nappe phréatique et la polluent. Les carrières représentent un grand danger d’effondrement car les infiltrations d’eaux les fragilisent. Elles peuvent provoquer de graves dégâts aux habitations construites sur leur site. Les carrières à ciel ouvert en roche massive créent des falaises ou des trous, découpent des collines et enlaidissent le paysage. L’aménagement de sablières détruit la couverture végétale, formée principalement de pins dont les racines favorisent l’infiltration des eaux de pluie et empêchent l’érosion des sols. Le bruit provenant des carrières (dynamitage, appareils de broyage, tout comme le bruit de la roche tombant dans la benne d’un camion vide), affecte le repos de la population qui vit à proximité. Les carrières soulèvent beaucoup de poussière qui recouvre les feuilles des arbres et empêche la photosynthèse. Elle nuit aussi à la santé des hommes. À savoir Les carrières au Liban doivent fonctionner en vertu d’un permis octroyé par le Haut Conseil des carrières. Ce Conseil est présidé par le ministre de l’Environnement. Il est composé de représentants des ministères de l’Agriculture, de l’Intérieur, de l’Énergie et de l’Eau et du plan d’urbanisation. Mazen Abboud etait le président fondateur de l’Union des associations du nord pour le développement, l’environnement et le patrimoine (UNEP-MAP). Mohamad Ahmadieh est président de Nature sans frontières (NSF). L’objectif de l’ONG est de lutter pour préserver l’environnement. NSF a dénoncé six cents infractions commises par l’homme dans la nature. Grâce à sa volonté de ne jamais baisser les bras, NSF a pu remédier à 15% des infractions commises.

الأربعاء، 28 ديسمبر 2011

قطار وميلاد وبحار

ثقافة جريدة الانوار 28/12/2011 http://www.alanwar-leb.com/article.php?categoryID=10&articleID=145503 ________________________________________
مازن ح. عبّود كانت مملكته الأجمل، بين ممالك الكثيرة، على الرغم من انها كانت عبثية بحدودها بعض الشيئ، وقد كانت تمتدّ لمئات الكيلومترات المربعة ما بين المرفأ وبلدة البربارة. ولم تكن مدينة البترون جزءا من عالمه، على رغم قربها الجغرافي من مملكته. بل كانت تقع في الضفة الاخرى. وما كان يزورها الا نادرا للاطلاع على احوال انسبائه فيها. وقد جرت العادة ان يصطحبه اهله مع اخوته اليها عند حلول كل موسم ميلاد، وذلك قبيل حلول العيد. وقد كان للميلاد طعم آخر في تلك المدينة البحرية القديمة التي كانت تتزيّن خصيصا للمناسبة. فلم يكن الميلاد فيها جبالا وثلوجا، بل بحر يداعب بقساوة وغضب المنازل والازقة القديمة التي التوت هربا من امواجه. احسّ ببحر البترون قاسيا ومالحا. الا انه ادركه محبا يلتهب رياحا في قعره يخرجها اغنيات واصداء اوبرالية. شعر بسحر البحر والغازه وسحر اطلالاته. نعم لقد احبّ الصبي ان يسير مع رمزي والياس نسيبيّه، في ازقة تلك المدينة. وكان الفتية يسيرون وينظرون بتلهف الى الناس وهي تموج في السوق فتتبضع. كما كانو ينتظرون ميقات وصول القطار. وقطار البترون كان يصدح حاملا بضائعه، محذرا كل من اقترب من سكّته. نعم، لقد ادرك الصبي القطار لاول مرة هناك. فعرفه مجموعة عربات نارية، شابهت عربة مار الياس، تسير بصخب وسرعة على سكة حديدية تمتدّ الى المجهول، الى اوستراليا، ربما... استراليا، ولم لا، فالقارة كانت آخر الدنيا بحسب والدته!! لم يحب الصبي مسلك القطار الذي كان يدخن ويزمجر. الا انه ظنّ انّ القوة هي في الدخان والضجيج. فراح يصرخ ويشعل سيجارة في كل مرة اراد فيها ان يظهر قوته امام رفاقه، وذلك تيمنا بالكبار والقطارات. الى ان ادركته معلمته التي ابلغت والدته بالموضوع. فكان ان نال قصاصا جائرا دون ان يقتنع بعدم صوابية مسلكه. نعم، لم يفقه الصبي يومها، لماذا اعطي الكبار الحق في الصراخ والتدخين، دون الصغار!! ناقش امه وابيه بالموضوع مرارا. فما اقتنع، ولا اقنعهم. حتى اتهم بالوقاحة والقباحة. فشعر بالنقمة والظلم، وراح ينتظر ان يكبر كي يلتحق بالقطار الذي قيل له انه للكبار. وتوالت مواسم الميلاد، وراح الصبي يكسب السنين. وكان كل سنة ينتظر موسم الميلاد كي يزور البترون حيث انسباءه والقطار والزوارق والبحّارة والكنائس المطلة على المياه الملتهبة والمجنونة. الا انه لمّا كبر، وتوحّد البلد. غاب القطار، الذي هجر المدينة التي اقتربت اكثر منه زمنيا. نعم، ما استطاع صاحبي ركب القطار المدوّي. اختفت تلك الالة للابد، واخذت معها الانسباء. نعم ركب انسباؤه قطارهم وهجروا منزلهم الى الاميركيتين. وتغيّر ذلك المنزل الضارب على السكة المهجورة، للابد. تبدل بعد ان تبدل سكانه. ثمّ ادرك انه هو قد تغيّر بدوره. فعرف ان الدخان والصراخ ليسا رمزان للقوة، بل انعكاس للضعف لدى الكبار وعدم الفعالية لدى القطارات. ومازال صاحبي في كل مرة يزور فيها المدينة يتذكر القطار. ثمّ تراه يمضي ماشيا الى الازقة القديمة يلتمس في افيائها اطياف البحّارة واصداء البحار. ويعرّج على كنائسها كي يضيئ لقديسيها شموعا. لم لا والشموع جسر تواصل ما بين المنظور وغير المنظور، وما بين الارضي والالهي، وما بين الحاضر والماضي؟..

الاثنين، 26 ديسمبر 2011

في الحوار مع القندلفت في شؤون الطائفةبقلم مازن ح. عبّود وكان ان بلغ القندلفت منير شتات اخبار حول خلافات ما بين الاحبار في الكرسي الانطاكي وعكرة مع العلمانيين حول الادوار في كنيسة انطاكيا العظمى. فاستاء من حصول المناكفات الى هذا الحد ومن ان تكون مثل هذه الاخبار قد بدأت تتسرب الى الاعلام. فكان ان التقيته في حديقة منزله حيث كان يشعل ويمضغ ويشتم ويلتهم دخان سيكارته.
فقال: "اعلم يا مازن انّ عندك بعض الاطلاع في امور الكنيسة. وانا لااستغرب، فقد ادركتك منذ صغرك صبيا متميزا. اما انا، فكما تعلم وترى، شيخ فقد معظم نظره واضحى عاجزا عن التنقل مسافات طويلة. وانّ لا قدرة لدي على التفاعل لمعرفة ما قد جرى ويجري في كرسي بطرس وبولس في انطاكيا". فقلت له "هات، تفضل يا معلم منير". قال: "سمعت انّ عكرة ما تحصل في الطائفة. وقد اضحت امور جماعتنا طابة يتسلى بها الساسة والمتنفذون في الاعلام. وهذا لا يجوز في الشرع الكنسي. لقد كانت تحصل عكرات في ايامنا. الا ان عدد العارفين بها كانو قلة. وقد كنّا نحفظ تلك الاخبار كي لا تخرج الى العلن، فيتعثر المؤمنون. وكما تعلم فلقد عملت سائقا لبعض بطاركة الطائفة ولاسقفية طرابلس زمنا طويلا. واني حتى الان مازلت اتكتم عن الكثير من المسائل الصغرى والكبرى. فهي من اسرار الطائفة، وحتى "زوزو" ابن اخي، صديقك واقرب الناس اليّ، لا يعلم بها". ثمّ راح ينظر للبعيد تارة، وفي عينيّ تارة اخرى. ثمّ راح يتأوه على البطريرك طحّان وابو رجيلة. ويتذكر ازمنة المطارنة بشير وقربان وابافانيوس وسماحة وغيرهم ممن شكلوا ابطال ساحته، يوم كان فتيا. ثمّ اردف "آه ايام... ايام يا منير!!! المهم، شو الاوضاع اليوم؟". فأجبته: "نعم، تغيرت الايام يا معلم منير عما عهدت. فأضحت سرعة السيارة اكثر من ماية وعشرين كيلومترا بالساعة. وحل ّ Blackberry مكان هاتف المانيفيل. وانّ لذلك تأثيرات كبرى على سرعة انتشار الاخبار. لذا، فانّ ما كان مجهولا بالامس قد اضحى معلوما اليوم..". فهزّ برأسه قائلا: "هاي هاي... دعني من عصركم. وهلمّ نعود الى جماعتنا والموضوع الاساس. ما القصة؟ هل صحيح انّ سيدنا مطران بيروت على سرير الموت، والكل يتباطح على وراثته؟". فقلت :" بحسب علمي انّ المطران اصيب بوعكة صحية وهو يتعافى منها ليس الا" ثمّ اردف: " ما القصة؟ هل انّ البطريرك هو من فريق الثامن من آذار ومطران بيروت من الفريق المعاكس، كما سمعت "نجيب لزَق" يقول في السوق نهار امس. لذلك فانّ ثمة مسعى لاقالة حبر العاصمة، وتجريده من صلاحياته؟". فأجبت: " كما تعلم يا منير فانّ البطريرك هو بطريرك، ولا ينتمي الا الى كنيسته. ثمّ انّ لا احد في كنيستنا، كما تعلم، يستطيع ان يجرد رئيس كهنة من موقعه الا الموت (ما عاذ الله) او في حال خروجه عن تعاليم المجامع المسكونية. وهذا لم يحدث". فقال: "بلا، بلا، نعرف...". وتابع: "ثمّ، يا اخي، ما قصة جماعتك العلمانيين هذه الايام. وقد علمت انهم يتكتلون اغمارا، اغمار، عند كل زاوية من زوايا الساحة، كبزاق المرج بعد العاصفة الاولى. وقد بلغني انّ الشباب يهاجمون بعضهم بعضا بلا كلل. ويعرضون سبابهم على صفحات الجرائد و"الانطر نيت". اما عندهم عملة، الا هذه الشغلة؟ هذا لا يجوز!!! ابلغهم يا مازنا انّ الطائفة ليست اوروبا في الحرب الباردة ولا مطران بيروت "تيتو" ولا البطريرك "ستالين". حرام يا اخي هذا الشغل، والله حرام...". فقلت: "مما لا شك به انّ ثمة مشكلات تلمّ بجماعتنا في هذه الايام جراء "خطايا الاحبار وجهالات الشعب". وكما تعلم يا معلم منير، فانّ ادوار جماعتنا راحت تتراجع على الساحة الوطنية حتى اضحينا مثل "خيال الزريعة". وقد انفجر الوضع اليوم. وهذا ما ادى الى تدخل البطريرك شخصيا. وقد اعطى لبنان هذه الايام اهمية اكبر، بفعل ما يجري في الشام، لحل المسائل". فأجاب: "اما كانت الازمة تتأجل قليلا، كي نعلم يا اخي، ما ستتمخض عنه الاوضاع في الشام؟ ". فأجبت بأنّ الانفجار يحصل " من دون اذن او دستور عادة". الا اني طمأنته عن سلامة العلاقات ما بين الاحبار وابيهم البطريرك". فاستكان. وعرّج في الحديث على حبر الابرشية الذي قال عنه بانه ذهب خالص، قبل ان يخلص الى: انّ "المشكلة انّ بعض الاحبار قد اضحو متاريسا لبعض الساسة. والمطلوب هو العكس في بلد مذهبي، كلبنان!! ما يحصل عندنا اليوم فيه ضرر كبير علينا. لذا، فعلى المرجعيات الاوروثوذكسية ان تقرب الكنيسة العلوية، وان تتناسى بعضا من اداء الكنيسة الارضية. كما على الاكليروس ان يتركوا للعلمانيين معالجة مسائلهم، فلا يتجاوزوا حدّ السلطة". فأحسست عندها انّ ثمة من ينطق بلسانه، فجزعت واستكنت. وتمنيت لو انه كان من اهل الصالونات الراقية كي تحلق فكرته بعيدا... ثم نادى على اهل داره ان يحضروا القهوة، صارخا: "قهوة للاستاذ يا جماعة". فشربت من مرارة قهوة "منير" المشرقية. ثمّ بصقنا معا على الشيطان بناء لطلبه، قبل ان يستدعي جارته "حميدة" التي قال عنها بأنها تبصّر جيدا. سائلا اياها قراءة فنجانه المغمور اخبارا واحاديثا لا تنتهي. اما انا فرحت اقرأ في فنجاني غدا لم تتضح معالمه بعد.

السبت، 24 ديسمبر 2011

It’s Christmas. How to "Go Green"?

http://eecoy. It’s Christmas. How to "Go Green"? Posted on December 22, 11 From Christmas cards to ornaments to gifts, the amount of money that are spent on Christmas are huge. Over the holidays, environmentalists usually call on consumers to show good recycling and purchasing habits. Gifts made from recycled materials are highly recommended. The Lebanese environmentalist Mazen Abboud, advises consumers to purchase natural product gifts, made from wood, paper and textile. “These products will replace inorganic ones which are composed of plastic and nylon, and usually turned into a more difficult waste to treat,” he says. Abboud asks shop owners to use less gift wraps in order to reduce the amount of waste created. Many environmentalists, on the other hand, invite celebrators to come with a more ecologically sound type of adornments which eventually cost less. Since plastic decorations with its toxic substances, harm environment, health and end up in landfills, many suggest Christmas tree ornaments to be made from paper, pine cone and light bulbs. Christmas cards that preserve the environment might also be another option. These simple ways could be good for the environment and a step forward in reducing the waste problem in Lebanon. If green has recently started to become everywhere, in news, technology, transportation and fashion, many environmentalists view that it’s time now to embrace a greener lifestyle over the holidays.

الأربعاء، 21 ديسمبر 2011

عبّود دعا الى جعل الميلاد اكثر اخضرارا

عبّود دعا الى جعل الميلاد اكثر اخضرارا... تمنى المستشار البيئي مازن عبّود، في تصريح له اليوم، "لو انّ المستهلك يعمد الى تفضيل المنتوجات المصنوعة من مواد طبيعية (قماش، خشب، حديد، ورق...) او تلك القابلة للتحلل ببساطة لهداياه الميلادية، بدل المنتوجات المصنوعة من مواد مركبة (كالنيلون او البلاستيك مثلا..) التي تتحول الى نفايات يصعب معالجتها".
كما دعا عبّود المحال التجارية الى تغليف الهدايا بشكل اقل لخفض كميات النفايات الناتجة عن ذلك. واعتبر أنّ تزايد الاستهلاك بشكل غير طبيعي خلال فترة الميلاد يعيد تمركز الكتل النقدية بأيدي قلة من اصحاب الرساميل في المدى البعيد. وذلك على الرغم انه يحرك العجلة الاقتصادية في المدى القريب. واخيرا سأل الناس الى جعل الميلاد اكثر خضارا وروحانية واقل مركنتيلية. داعيا اياهم الى تغيير عاداتهم الاستهلاكية في الزينة (شتول اشجار يعاد غرسها مثلا، للزينة) والهدايا (الاكتفاء باهداء ما هو ضروري وملح دون غيره) في ظل ازمة مالية عالمية ستتفاقم جراء تناقص الموارد وتزايد الانتاج وتقلص القدرة الشرائية لدى المواطن.

الأحد، 11 ديسمبر 2011

عبود وقع كتابه تحية للمدينة التي علمته ان الحياة قطار يمضي ولا يعود لميا شديد وقع الكاتب الصحفي مازن عبود وبدعوة من حركة الشبيبة الاورثوذكسية في البترون كتابه "ذكريات صبي المحلة" الذي يعود ريعه لدعم النشاطات الميلادية للحركة، وذلك خلال لقاء عقد في قاعة كنيسة القديس جاورجيوس للروم الاورثوذكس في مدينة البترون في حضور وزير الطاقة والمياه جبران باسيل، قائمقام البترون روجيه طوبيا، النائب العام لأبرشية البترون المارونية المونسنيور منير خيرالله، رئيس بلدية البترون مرسيلينو الحرك، الارشمندريت جورج صافيتي، مرشد الحركة الاب جان كحاله، رئيس مركز الحركة نضرا المعلوف ورئيس الحركة في قسم البترون ريمون بدران وممثلي هيئات وجمعيات وأعضاء من فروع حركة الشبيبة الاورثوذكسية ومهتمين. ياسمين بعد النشيد الوطني اللبناني قدمت للحفل لمى العشي فمداخلة الزميل جورج ياسمين ثمن فيها مسيرة ومسيحية الكاتب عبود متمنيا "أن أعود وأن أترك اليوم الى الأمس الذي عبر، أن أعود الى الصبي الذي كنت... " وقال: "أخاف مملكة الغيم وأخشى أبراج الصمت وأرتعش من الموت اذا غافلني وأحبه معه هو اذا أخذني بيدي وحملني على كتفيه تماما كما في الصورة التي رسمتها كتبي عنه، وحفظها قلبي عن ظهر قلب، حاملا الحمل المفقود المولود به ومعه.. وماذا يبقى في أرض تبقى ونذهب نحن ونتحارب مع غيرنا ومع بعضنا ومع أنفسنا ونصارع الهتنا كما يعقوب فيكون منتصرا ويكون منكسرا والاثنان زائلان يطويهما التراب وتلفهما الأرض ويعبر مجد العالم" وتساءل : "فهل نموت ونحن أبناء الحياة، وهل نسكن العتمة ونحن خلقنا من نور وهل نكره ونحن نسل المحبة؟" مطر ثم كانت مداخلة لنائب رئيس جامعة سيدة اللويزة سهيل مطر تناول فيها مضمون الكتاب وصفات الكاتب وما يجمعه به "القلم المتعب، القلق، المتوتر، الغاضب الذي يتنقل بين أصابعنا، لا هو يتعب، ولا نحن نمل أو نيأس أو نتعب." وتوجه الى عبود بالقول: "قلمك يا مازن هو الابقى والانقى والارقى، فتعال نجوهره بحبر المحبة والايمان.." وسأل مطر في اطار مضمون الكتاب: "لماذا سكت ابن عبود في السياسة وانتقل الى الادب والتاريخ والبيئة ؟ لأن الادب والتاريخ والبيئة هي السياسة الحقيقية، وليس الصراخ والاتهامات والشتائم والكراسي المتنقلة. قدرنا أن نعمل لكي تتحول السياسة من خدمة الشخص الى خدمة الوطن. الفرق بيننا وبينهم، انهم يعملون من أجل الانتخابات القادمة، أما نحن فنعمل من أجل الاجيال القادمة. " واضاف:"تتحدث كثيرا عن الالوان، ولا يمكن للون أن يمحو وطنا، بالالوان نتحول الى كرنفال مضحك أو مبك، بالاعلام التي ترتفع فوق علم الوطن، يتحول الوطن الى مهزلة وفاجعة.... ويوجعني كما يوجعك الحديث عن الشهداء وبعضهم رفاق وأصدقاء واقرباء... " وختم متمنيا لقاء جديدا مع الكاتب مع كتاب جديد. عبود أما عبود وبعد ان رحب وشكر الحضور ألقى كلمة بعنوان "قطار وصبي ومدينة" استذكر فيها ما عاشه في مدينة البترون وأزقتها واعجابه بقوة القطار ومسلكه ودخانه وزمجرته وجبروته. وقال: "ما زال صاحبي الشاب يتذكر القطار والانسباء في كل مرة يزور فيها المدينة، فتراه يمضي ماشيا في الازقة القديمة يلتمس في افيائها أطياف البحارة واصداء البحار، ويعرج على كنائسها كي يضيء لقديسيها شموعا. لم لا والشموع جسر تواصل ما بين المنظور وغير المنظور، وما بين الارضي والالهي، وما بين المعلوم والمجهول والحاضر والماضي." وختم عبود قائلا: "ها هو الشاب يعرج على داركم كي يتلو عليكم بعضا من قصصه التي اضحت كتابا يوقعه للمدينة التي احبها يوم كان صغيرا، كتابا يوقعه تحية للمدينة التي علمته ان الحياة قطار يمضي ولا يعود وقد يأخذ معه احيانا أعز ما عندنا من أشياء وذكريات." وفي النهاية رحب الاب كحاله بالحضور شاكرا لهم المساهمة في الحفل. بعد ذلك وقع الزميل عبود كتابه للحضور.

الجمعة، 9 ديسمبر 2011

Une route à proximité du pont de Faqra : danger en perspective ?

Une route à proximité du pont de Faqra : danger en perspective ? Par Suzanne BAAKLINI | vendredi, décembre 9, 2011 Le pont tel qu’on le voit à partir du point le plus proche de la route. Il ne se trouve qu’à quelques centaines de mètres à peine. Ce n’est pas la première fois que le pont naturel de Faqra fait parler de lui. Après la polémique autour d’un projet de construction de gradins sur l’ouvrage, c’est aujourd’hui une nouvelle route dans ses environs qui inquiète les écologistes. Le pont naturel de Faqra, véritable chef-d’œuvre de la nature, apparaît au détour d’une route sinueuse de montagne, dans les hauteurs du Kesrouan. Jusque-là, il n’était entouré que de roches naturellement sculptées, caractéristiques de la région. Or, depuis peu, les choses risquent de changer. À partir du pont, en faisant un effort, on aperçoit, à même pas 500 mètres, une route qui sillonne la colline d’en face. L’écologiste Mazen Abboud, qui en a révélé la construction aux médias il y a quelques jours à peine, montre du doigt la ligne qui serpente la colline, presque imperceptible à cette distance. «Elle est même couverte de bitume, il ne s’agit pas d’une route agricole», fait-il remarquer. Les travaux de construction de la route ne sont pas ce qui inquiète le plus les écologistes. Janine Somma, géologue à l’Université Saint-Joseph, craint que «l’ouverture de nouvelles routes et le lotissement de terrains n’aboutissent à un boom de constructions qui défigurerait les environs du pont et causerait une pollution de l’air, du sol et de l’eau, très nuisible au site». Faqra est en effet une région prisée pour son climat et sa beauté naturelle, avec ses cimes enneigées l’hiver. De nombreux complexes de chalets apparaissent en construction dans la localité, qui viennent s’ajouter aux plus anciens. Le pont, il faut le préciser, est un site protégé par une loi de 1939 et par deux décrets d’application de 1942 et 1974. Mais la zone tampon prévue par cette très ancienne loi ne dépasse pas les 300 mètres, ce que les écologistes estiment insuffisant. De ce fait, la route actuellement en construction ne transgresse aucune loi, même si elle suscite des inquiétudes. Tony Akiki, membre du conseil municipal de Kfardebiane (où se trouve Faqra), relativise le problème. «Il ne s’agit pas d’une nouvelle route, mais d’une ancienne voie que l’on améliore et que l’on élargit», dit-il. Nous montrant la route de plus près, il fait remarquer qu’elle n’a pas plus de trois mètres de largeur, même après les travaux. Mais on ne peut que constater qu’une route latérale apparemment nouvelle a été creusée à même la colline jusqu’à rejoindre l’axe principal. Il n’est pas clair où elle mène. «En fait, il s’agissait surtout de relier deux routes entre elles pour desservir cette zone, poursuit Tony Akiki. La construction de cette route ne transgresse aucune loi, nous ne pouvons l’empêcher, d’autant plus qu’elle bénéficie d’un décret présidentiel.» Un décret obtenu, comme on le saura plus tard, à la demande de personnages influents. Les travaux de construction suscitent l’inquiétude de Mazen Abboud, qui craint que des explosifs n’aient été utilisés dans le processus. «Les habitants de la région ont rapporté avoir entendu le bruit d’explosions ce qui, à cette distance, pourrait nuire gravement au pont», dit-il. Interrogé sur les explosifs, le responsable municipal dément énergiquement qu’ils aient été utilisés dans la construction de la route. «Les habitants de la région ont en effet entendu des bruits d’explosifs, mais ils ne provenaient pas du tout des travaux, dit-il. Une carrière illégale a ouvert ses portes sur les confins du village voisin de Baatouta. Il y a quelques jours, tout Faqra a été secoué par une énorme explosion. Nous avons entrepris une action pour fermer cette carrière dont le propriétaire a passé une nuit en prison, avant d’être libéré, apparemment grâce à ses contacts.» Signalons que, selon d’autres habitants de la région qui ont voulu rester anonymes, cette carrière se trouverait dans le périmètre de Kfardebiane et non de Baatouta. Ils se demandent donc si l’attitude de la municipalité ne serait pas «ambiguë». Mais Tony Akiki insiste: «Nous faisons assumer au ministère de l’Environnement tout dégât occasionné au pont ou à n’importe quel autre site du fait de l’utilisation de ces explosifs.» Interrogé sur cette carrière, le ministre de l’Environnement, Nazem el-Khoury, déclare n’avoir pas été tenu au courant de cette affaire, mais assure qu’«aucun permis de carrière n’a été octroyé depuis que j’ai pris en charge ce ministère et, par le fait même, le Haut-conseil des carrières». Élargir la zone tampon Pour ce qui est de la route, les écologistes ne partagent pas l’opinion de Tony Akiki sur le fait qu’il s’agit d’une construction banale. «La route, si elle est élargie, ouvrira la voie à des constructions beaucoup trop proches du pont, déplore Mazen Abboud. Les vibrations causées par les travaux auront un impact négatif sur tout l’écosystème. Il n’y a d’autre solution que de transformer cette zone en réserve naturelle. L’État devrait exproprier tous les terrains aux alentours du pont. D’ici là, j’en appelle à la Direction générale de l’urbanisme (DGU) afin qu’elle mette la zone entière sous étude, ce qui empêcherait les constructions.» D’autres personnes comme Janine Somma, sensibles à cette cause, sont du même avis: il faut transformer toute la région en réserve naturelle et élargir la zone tampon autour du pont. Interrogé sur la possibilité de créer une réserve naturelle à cet endroit, le ministre Nazem el-Khoury évoque un problème plus vaste concernant la création de réserves naturelles dans le pays. «En tant que ministère, nous avons élaboré un projet de loi sur les réserves naturelles qui n’est pas encore passé en Conseil des ministres, dit-il. Il n’y a pas actuellement de loi sur les réserves, ce qui représente une contrainte pour nous. Les sites classés réserve naturelle ont bénéficié, jusque-là, de lois spécifiques. Quant au site de Faqra, il faut le mettre sous étude si l’on veut envisager un éventuel classement.» La municipalité, quant à elle, ne semble pas étrangère à l’idée d’une protection du site. Tony Akiki assure qu’elle a milité pour un changement de zonage dans la région, en vue d’obtenir un taux de construction de 0% autour du pont. «Nous n’avons pas encore obtenu de réponse», ajoute-t-il. Le pont de Faqra avait été sauvé de justesse, quelques années plus tôt, d’un projet de construction qui le visait directement. Les écologistes craignent de ne pouvoir continuer à préserver ce joyau naturel si les lois ne le protègent pas des projets des promoteurs et du désir des propriétaires terriens de jouir d’une vue inégalable.

الاثنين، 5 ديسمبر 2011

Faqra bridge under threat

http://eecoy.com/content/faqra-bridge-under-threat Faqra bridge under threat Posted on December 2, 11 While Lebanon sees demands for preserving historical buildings not being met in the past decades, conservation of historical sites seems now to be another battle worth fighting for. Regretfully, construction works in the country have started to take its toll on Faqra bridge, one of Lebanon's breathtaking natural spaces. Environmental advisor, Mazen Abboud warns against the use of dynamite to blow up portions of the road, near the Faqra natural stone bridge in Kfardebian village situated in the Kesrouan area. “Dynamite explosions could damage the site,” he mentions. Abboud demands the Kfardebian Municipality to put construction road works on hold, asking the General Directorate of Urbanism (GDU) to carry out further studies and seek funds along with government and municipality, in order to purchase the entire territory of land and turn it into a natural reserve. Being object of several archeological and historical studies, this fine monumental natural bridge stands in the Faqra area. The 34-meter bridge overhangs a basin full of giant stone blocks crashed down from the sides. Fossilized seashells fixed in the surrounding strata, date back 200 million years. Fakra ruins which are located in Kfardebian at 1,600 meters above sea level is declared by Ernest Renan in his book “A Journey to Phoenicia”, as the greatest ruins in Mount-Lebanon. If Abboud however, fears the chaotic construction growth in the country might hinder Lebanon’s tourism competitiveness, many other experts point to the government’s crucial role in giving more power to its planning and legislation policies in attempts to preserve Lebanon’s natural sites.

المحلة والتفكك العظيم

المحلة والتفكك العظيم اني ارى العالم نظاما متكاملا. لذا، فاني لا اعتقد انّ الاحتجاجات والديون وعدم المساوات والتغيّر المناخي هي مسائل مختلفة وغير مترابطة بعضها ببعض. اني وببساطة اعتقد بأنّ نظامنا العالمي قد دخل طور التفكك. بول غيلدينغ هكذا افاد بول غلايدينغ في كتابه :" التفكك العظيم" وقد ارتكز على نظرية مفادها انه عندما تسعى الى ايجاد نمو غير محدود في كوكب محدود، عليك اما ان تجعل الارض اكبر وهذا غير معقول. او ان يتوقف النمو الاقتصادي. ويعتبر الكاتب انّ الازمة العالمية ما هي الا نهاية للنمو الاقتصادي بشكله التقليدي. طبعا هناك من يعتقد من الاقتصاديين العالميين انّ لا مشكلة حقيقية، وبانّ التكنولوجية ستستنبط حلولا غير تقليدية. الا انّ كل ذلك كانت قد ادركته جنفياف-رئيسة جمعية الحبل بلا دنس منذ فترة طويلة، حتى قبل ان يكبر غلايدينغ الاوسترالي. اذ انها كانت قد خطفت بالرؤيا، ووقفت في حضرة العلي برفقة مريم العذراء التي صادقتها بحس ما افادت. فكان ان عاينت التفكك الكبير، فطلبت الى مريديها ومحبيها ان يصلوا ويضيؤا شموعا حمراء لانّ العالم سينتهي مع هذا الكم من الناس والمعاصي والاستهلاك للموارد. رؤيا ما راقت كثيرا لجارتها نخلة التي قالت انّ ما افادت به جنفياف كان من باب الهلوسة و" بانّ الله سيستنبط الحلول"، اذ انها كانت من مدرسة ابي هيثم القائلة :"اصرف ما في الجيب فياتيك ما في الغيب". وبناء على ما تقدم به الكاتب الاسترالي ورؤيا جنفياف، فانّ ما يجري في الشرق الاوسط ليس امرا منفصلا عن ازمة التقلص المالي العالمي والاحتباس الحراري بحسب بعض المراقبين. كما انه لم يحدث من باب الصدفة، او بأمر صانع قرار يجلس في البيت الابيض، كما يعكف الرفيق "يعقوب" على القول في مجالسه. واني اظنّ ايضا انّ ما يجري اليوم في الشرق هو انعكاس للتفكك العظيم الذي تكلم عنه غلايدنغ والذي سيفضي في المدى البعيد الى عالم اكثر استقرارا لكن اقل تنوعا. ف"لور" على حق كما يبدو،لانّ المشكل لا ينتفي عادة الا مع فناء طرف من طرفي النزاع. وبالفعل فانّ ما جرى في العراق بالامس، وما يجري اليوم في مصر من طرد للاقليات يشبه الى حد بعيد ما جرى في اوروبا في القرن العشرين كنتيجة للصراعات الدامية. صراعات ادت في نهاية المطاف الى استقرار المناطق الاكثر حرارة بفعل طغيان عرق او لون ديني على سائر التلاوين. ويعتبر روس دوسات في مقالته الاخيرة في الهارلد تريبيون "ضحايا الربيع العربي " انّ شرقا اوسطيا اكثر ديمقراطية واستقرارا سيكون حتما انتصارا للعالم، لكنه في الوقت نفسه ابدى خشيته من ان يكون ثمن ذلك، فقدان الاقليات. فالعولمة على ما يبدو قد ادت الى احداث فرز طائفي واجتماعي غير مسبوق تاريخيا. وقد وافق نقولا سبع ابن بلدتنا البار ما تقدم به "دوسات" في جريدة الهارلد تريبيون. فكان في كل مرة يعاين عكرة في نشرة تلفزيونية يصدح، قائلا لقومه: "الله يستر، انّ الشيطان يتحرك ويحرك العالم العربي...". وحتى "حنا عيد" المنتفض دوما على الواقع والداعي الى الثورات والتغيير كان تأييده لما يجري خجولا. اما الخوري جورج- الملقب بالخوري الفاتيكاني عندنا، فقد شغلته الارقام الصادرة عن دوائر الفاتيكان والتي تشير الى انّ ما يقارب الماية الف قبطي قد هجروا مصر منذ سقوط الرئيس السابق حسني مبارك. واعتبر بأنه على ضؤ ما جرى في العراق بالامس وما يجري في مصر اليوم، يمكننا ان نتوقع ما سيجري في سوريا غدا ومن ثمّ في لبنان لاحقا . واشار الى انّ هذا الواقع يفسر مواقف البابا شنودا المؤيدة للرئيس حسني مبارك وقتها، ومخاوف البطريرك الماروني - مار بشارة بطرس الراعي، الذي اختلف معه في اشكال التعبير، ومواقف البطريرك هزيم في هذا الاطار. فكان ان تداعى اقطاب محلتنا الى اجتماع رعاه رئيس البلدية وحضره المخاتير والجمعيات الخيرية وغير الخيرية وكل الاكليروس ورؤساء العائلات ووجهاء العلمانيين. وتناوب فيه على الحديث بالاضافة الى مرجعيات الصف الاول كل من: جنفياف-رئيسة جمعية الحبل بلا دنس وحنا -رئيس جمعية حياة الوطن ونخلة والرفيق يعقوب ولور والمفكر نقولا سبع والقائد الثوري حنا عيد وغيرهم من المثقفين والمتقدمين. وقد توافقوا جميعا على مبدأ "انّ العالم عموما والشرق خصوصا يشهد مرحلة حساسة. وبأنّ المرحلة تتطلب تحالف كل الاقليات مع الاعتدال بغية كبح مفاعيل الازمة المالية العالمية والعولمة عليهم". وقد قرروا، على الصعيد المحلي: تعزيز سلطة "الكركون ، واحترام الشاويش والانباشي، وحد الارتباط بالخارج عبر تعزيز مقايضة المحاصيل، والدعوة الى قداديس وصلوات، ومدّ مارد البلدية بالمقويات والادوية لضمان صحته، وضبط حدود محلتهم وسحب الغطاء عن بعض "الزعران" المرتكبين وغيرها من التمنيات المختلفة، التي لم يجدو من يضعها قيد التنفيذ. فكانت ان ارشفت في ملف مهيب تمّ وضعه على رف مكتبة البلدية. وكان ما كان... مازن ح. عبّود عضو معهد الصحافة العالمي-IPI